Sifflet Chokwe Kasengosengo - Vendu
Accessoire de chasse dans l'art africain
Sifflet anthropomorphe africain à la patine lustrée et chaude. Il ne s'agit pas à proprement parler un instrument de musique, même si le son peut être modifié avec les doigts via les deux trous latéraux tubulaires situés sur le col du sifflet ventru, typique des Chokwe.
Ce sifflet kasengosengo était utilisé pour communiquer : on rappelait au village les individus partis en brousse ; à la chasse, il était servait à appeler des compagnons en renfort ainsi que pour appeler les chiens.
Selon Bastin dans Journal de la Société de musique africaine, 1992, vol. 7, n° 2 , p. 24, : à la guerre, on s'en servait pour encourager les hommes à marcher au combat, suscitant enthousiasme et cris parmi les guerriers.
Réputés pour leurs art traditionnel en particulier les masques dont je vous propose quelques beaux spécimens sur le site, les Chokwe sont d'excellents chasseurs reconnus comme tels par leurs voisins.
Ils possèdent une société de chasseurs dont l'accès était régi par une initiation, dont les membres sont appelés mayanga (sing. yanga).
Un chasseur expérimenté est le chef, le tata wa uyanga, père de la chasse. Il fournit à ses membres des décoctions devant assurer le succès de la chasse.
La danse particulière des chasseurs consiste en des mouvements d'épaule exécutés avec un fusil, uta, à la main.
Voyez en photos jointes un chasseur Chokwe tenant son fusil ; un homme tenant un sifflet à la main ;
Provenance : collection privée, Belgique
Datation estimée : 1ère moitié XXe siècle
Dimension : 12,5 cm
Pays : Angola
01591
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 12,5 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Belgique
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
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Sifflet anthropomorphe africain à la patine lustrée et chaude. Il ne s'agit pas à proprement parler un instrument de musique, même si le son peut être modifié avec les doigts via les deux trous latéraux tubulaires situés sur le col du sifflet ventru, typique des Chokwe.
Ce sifflet kasengosengo était utilisé pour communiquer : on rappelait au village les individus partis en brousse ; à la chasse, il était servait à appeler des compagnons en renfort ainsi que pour appeler les chiens.
Selon Bastin dans Journal de la Société de musique africaine, 1992, vol. 7, n° 2 , p. 24, : à la guerre, on s'en servait pour encourager les hommes à marcher au combat, suscitant enthousiasme et cris parmi les guerriers.
Réputés pour leurs art traditionnel en particulier les masques dont je vous propose quelques beaux spécimens sur le site, les Chokwe sont d'excellents chasseurs reconnus comme tels par leurs voisins.
Ils possèdent une société de chasseurs dont l'accès était régi par une initiation, dont les membres sont appelés mayanga (sing. yanga).
Un chasseur expérimenté est le chef, le tata wa uyanga, père de la chasse. Il fournit à ses membres des décoctions devant assurer le succès de la chasse.
La danse particulière des chasseurs consiste en des mouvements d'épaule exécutés avec un fusil, uta, à la main.
Voyez en photos jointes un chasseur Chokwe tenant son fusil ; un homme tenant un sifflet à la main ;
Provenance : collection privée, Belgique
Datation estimée : 1ère moitié XXe siècle
Dimension : 12,5 cm
Pays : Angola