Masque Ngbaka
480,00 €
Dans les cultures tribales de la région du fleuve Oubangui, dans le nord de la R. D. Congo, les sociétés avaient pour habitude de marquer et de transmettre les rôles selon le sexe, les positions générationnelles et la connaissance ésotérique à travers des rites d'initiation accompagnés de masques tels que celui-ci.
L'initiation des garçons et des filles prenait place dès l'entrée dans la vie adulte, et les hommes, comme les femmes, pouvaient être initiés dans le cadre d'associations fermées, généralement dédiées à un esprit particulier.
C'est dans les différents contextes de l'initiation que l'essentiel des masques et figurines parvenus jusqu'à nous trouvait son utilité. De plus, nombre de rituels rattachés à ces objets semblent avoir voyagé entre groupes voisins, conduisant ainsi à des similitudes de forme et de contenu.
La vie des individus est ponctuée de plusieurs étapes : quelque temps après la naissance, le bébé reçoit un nom, ce qui ouvre au nouveau-né l'entrée dans le monde social; à la puberté, le jeune être est initié au monde des adultes; et enfin, les cérémonies funéraires permettent au défunt d'acquérir le statut d'ancêtre.
De nos jours, l'adhésion à ces rites est moins stricte que dans le passé.
L'initiation à l'âge adulte coïncidait en général, mais pas toujours, avec la circoncision et l'excision (chez les femmes), et suivait une séquence typique des rites de passage.
Grâce à une mort symbolique, suivie d'une phase de transition, où l'initié était « dans l'entre-deux», n'appartenant à aucun des deux mondes, avant d'aboutir à une phase d'incorporation, où son identité nouvellement acquise était reconnue de manière publique.
02531
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 23,5 cm (36 cm avec socle)
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois
- Pays
- Provenance
- Collection Raskin, Belgique - USA
- Socle
- Inclus
- État général
- Très bon
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L'initiation à l'âge adulte coïncidait en général, mais pas toujours, avec la circoncision et l'excision (chez les femmes), et suivait une séquence typique des rites de passage.
Grâce à une mort symbolique, suivie d'une phase de transition, où l'initié était « dans l'entre-deux», n'appartenant à aucun des deux mondes, avant d'aboutir à une phase d'incorporation, où son identité nouvellement acquise était reconnue de manière publique.