Amulette Hungaan Konda-Konda - Vendu
Charme du Kwilu
Certains pendentifs africains ou amulettes konda-konda étaient portés par des femmes comme garantes de leur fertilité, tandis que d'autres auraient été l'apanage d'hommes importants, probablement pour assurer le renouvellement des générations de toute la communauté.
Destiné à être porté avec le visage « endormi » en haut, ce pendentif semble exprimer une transition entre les yeux fermés du mort et ceux d'une personne qui s'éveille ou ouvre les yeux.
Cet objet d'art africain traditionnel Hungaan (Hungana) porte aussi le nom ethnique djendere.
L'ethnie Hungaan
Ce groupe ethnique installé à l'Est et à l'Ouest de la vallée du Kwilu est mal connu; ils seraient apparentés aux Bakongo et aux Nkanuu, ce que révèle certains traits linguistiques.
Ils ont probablement immigré dans la région qu'ils occupent actuellement en même temps que les Mbala, avec lesquels ils partagent d'ailleurs de nombreuses traditions artistiques.
Les Hungana sont des forgerons réputés et on les connait surtout pour leur statuaire en bois et leurs petites figurines sculptées dans l'ivoire ou l'os.
Les pendentifs tels que celui-ci, dont l'usage a disparu, servaient probablement d'amulettes: on a avancé des hypothèses relatives au culte des ancêtres, aux rites initiatiques et aux manipulations favorisant la fécondité mais on ne sait avec exactitude à quelles fins ils étaient destinés, d'autant moins qu'aucune tradition orale les concernant n'a été relevée.
D'un point de vue stylistique, on peut les ranger en trois catégories: ceux représentant des personnages miniaturisés en ronde-bosse, ceux qui les représentent en deux dimensions et enfin, en deux dimensions toujours, ceux qui se réduisent au visage ou éventuellement à deux visages accolés par le menton comme c'est le cas ici.
Les traits stylisés mettent en valeur un grand front bombé qui occupe la moitié des visages: l'un a les paupières closes, l'autre les yeux à demi ouverts.
Les pointillés qui entourent souvent ce type d'objet ont amené certains spécialistes à voir dans cet art la miniaturisation de masques telle qu'on l'observe chez les Pende mais, cette fois encore. on se situe dans le domaine de la pure conjecture.
02308
Fiche technique
- Datation présumée
- XXe siècle
- Dimensions
- 7 cm (10 cm avec support)
- Ethnie
- Matière(s)
- Os
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Belgique
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
Vous aimerez aussi
Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...
Charme du Kwilu
Certains pendentifs africains ou amulettes konda-konda étaient portés par des femmes comme garantes de leur fertilité, tandis que d'autres auraient été l'apanage d'hommes importants, probablement pour assurer le renouvellement des générations de toute la communauté.
Destiné à être porté avec le visage « endormi » en haut, ce pendentif semble exprimer une transition entre les yeux fermés du mort et ceux d'une personne qui s'éveille ou ouvre les yeux.
Cet objet d'art africain traditionnel Hungaan (Hungana) porte aussi le nom ethnique djendere.
L'ethnie Hungaan
Ce groupe ethnique installé à l'Est et à l'Ouest de la vallée du Kwilu est mal connu; ils seraient apparentés aux Bakongo et aux Nkanuu, ce que révèle certains traits linguistiques.
Ils ont probablement immigré dans la région qu'ils occupent actuellement en même temps que les Mbala, avec lesquels ils partagent d'ailleurs de nombreuses traditions artistiques.
Les Hungana sont des forgerons réputés et on les connait surtout pour leur statuaire en bois et leurs petites figurines sculptées dans l'ivoire ou l'os.
Les pendentifs tels que celui-ci, dont l'usage a disparu, servaient probablement d'amulettes: on a avancé des hypothèses relatives au culte des ancêtres, aux rites initiatiques et aux manipulations favorisant la fécondité mais on ne sait avec exactitude à quelles fins ils étaient destinés, d'autant moins qu'aucune tradition orale les concernant n'a été relevée.
D'un point de vue stylistique, on peut les ranger en trois catégories: ceux représentant des personnages miniaturisés en ronde-bosse, ceux qui les représentent en deux dimensions et enfin, en deux dimensions toujours, ceux qui se réduisent au visage ou éventuellement à deux visages accolés par le menton comme c'est le cas ici.
Les traits stylisés mettent en valeur un grand front bombé qui occupe la moitié des visages: l'un a les paupières closes, l'autre les yeux à demi ouverts.
Les pointillés qui entourent souvent ce type d'objet ont amené certains spécialistes à voir dans cet art la miniaturisation de masques telle qu'on l'observe chez les Pende mais, cette fois encore. on se situe dans le domaine de la pure conjecture.