

Cette remarquable coupe traditionnelle africaine Luba du nom de Kiteya est tenue du bout des bras et des pieds par deux personnages sculptés en vis à vis dans une pièce monoxyle. Sur le couvercle, se tient une représentation de lézard. Ce type d'objet très rare appartenait systématiquement au domaine royal et à la divination. Cette coupe africaine était utilisée lors du couronnement du roi au cours duquel on y mélangeait du sang et du vin de palme afin d'être bu.
Afin d'assurer un règne sans encombre au roi, des individus étaient sacrifiés afin d'être offerts aux esprits. Ce type de pratique a pris fin avec la colonisation. Au cours des rituels qui pouvaient durer des semaines voire même des mois, on rejouait des scènes mythologiques et historiques du royaume. Le rite central était les libations de sang humain qui à lui seul attribuaient une puissance sacrée au roi. La victime était régulièrement le roi précédent et son successeur buvait de son sang pendant plusieurs jours suivant son couronnement tandis que sa cour lui présentait des offrandes. L'exécution se passait devant le nouveau.
Le prédecesseur était exécuté aux yeux de tous tandis que son sang allait tantôt être mixé au vin de palme, tantôt être appliqué par un prêtre sur le roi nouvellement consacré. Les personnages tenant la coupe portent une coiffure du nom de kaposhi, en croix évidée portée par la plupart des Baluba et leurs épouses.
Visitez notre galerie d'art pour trouver d'autres superbes objets africains.
Fiche technique
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Cette remarquable coupe traditionnelle africaine Luba du nom de Kiteya est tenue du bout des bras et des pieds par deux personnages sculptés en vis à vis dans une pièce monoxyle. Sur le couvercle, se tient une représentation de lézard. Ce type d'objet très rare appartenait systématiquement au domaine royal et à la divination. Cette coupe africaine était utilisée lors du couronnement du roi au cours duquel on y mélangeait du sang et du vin de palme afin d'être bu.
Afin d'assurer un règne sans encombre au roi, des individus étaient sacrifiés afin d'être offerts aux esprits. Ce type de pratique a pris fin avec la colonisation. Au cours des rituels qui pouvaient durer des semaines voire même des mois, on rejouait des scènes mythologiques et historiques du royaume. Le rite central était les libations de sang humain qui à lui seul attribuaient une puissance sacrée au roi. La victime était régulièrement le roi précédent et son successeur buvait de son sang pendant plusieurs jours suivant son couronnement tandis que sa cour lui présentait des offrandes. L'exécution se passait devant le nouveau.
Le prédecesseur était exécuté aux yeux de tous tandis que son sang allait tantôt être mixé au vin de palme, tantôt être appliqué par un prêtre sur le roi nouvellement consacré. Les personnages tenant la coupe portent une coiffure du nom de kaposhi, en croix évidée portée par la plupart des Baluba et leurs épouses.
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