

Les Ligbi et les Djimini sont des artisans et commerçants de religion musulmane, vivant au nord de la Côte d'Ivoire. Ils ont une institution qui s'appelle le Do ou le Lo dont la partie visible des cérémonies se fait sous la forme d'une danse très colorée.Ce masque originaire de la région de Bondoukou au nord-est de la Côte d'Ivoire, est un exemple classique de la mascarade Do. Sa sculpture délicate souligne la beauté du visage et la perfection de la coiffure complexe. Les deux pendants d'oreilles sont particulièrement intéressants. Sur les premiers masques Do connus de cette région, les pendants sont courts et attachés directement aux oreilles. Sur les masques recueillis par la suite, ils sont plus longs et descendent le long du visage. Sur les masques de Kong, ils descendent presque jusqu'au menton, et les chez les Senoufo, qui copièrent cette forme pour leurs masques Kodoliyehe (Kpeliye), les ornements d'oreilles originaux se sont transformés en de simples appendices rattachés au menton. Dans la savane du nord de la Côte d'Ivoire, la mascarade Do est encore populaire dans de nombreuses communautés musulmanes. Celle-ci compte un grand nombre de personnages dont le calao, appelé Yangaleya par les Ligbi, et Mangangono par les Dioula de Kong.
Fiche technique
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Les Ligbi et les Djimini sont des artisans et commerçants de religion musulmane, vivant au nord de la Côte d'Ivoire. Ils ont une institution qui s'appelle le Do ou le Lo dont la partie visible des cérémonies se fait sous la forme d'une danse très colorée.Ce masque originaire de la région de Bondoukou au nord-est de la Côte d'Ivoire, est un exemple classique de la mascarade Do. Sa sculpture délicate souligne la beauté du visage et la perfection de la coiffure complexe. Les deux pendants d'oreilles sont particulièrement intéressants. Sur les premiers masques Do connus de cette région, les pendants sont courts et attachés directement aux oreilles. Sur les masques recueillis par la suite, ils sont plus longs et descendent le long du visage. Sur les masques de Kong, ils descendent presque jusqu'au menton, et les chez les Senoufo, qui copièrent cette forme pour leurs masques Kodoliyehe (Kpeliye), les ornements d'oreilles originaux se sont transformés en de simples appendices rattachés au menton. Dans la savane du nord de la Côte d'Ivoire, la mascarade Do est encore populaire dans de nombreuses communautés musulmanes. Celle-ci compte un grand nombre de personnages dont le calao, appelé Yangaleya par les Ligbi, et Mangangono par les Dioula de Kong.