

Les statuettes d'Ibeji sont trés répandues chez les Yoruba. Elles sont habituellement sculptées par paire et représentent des jumeaux dont l'âme est indivisible. La venue de jumeaux étant fréquente (4%), ils étaient anciennement mal acceptés et mis à mort, car la naissance marquait une anormalité. On les appelait "enfants de singe" et étaient assimilés au domaine de la brousse.
Depuis longtemps, une inversion des croyances s'est produite, et, actuellement, il leur est rendu un culte. Ils apportent le bonheur et la richesse à leurs parents. Dans le pays d'Oyo, les jumeaux Ibeji sont considérés comme étant les "fils de Shango" (dieu du Tonnerre). Pourtant un caractère d'animalité est vu dans cette naissance double, à laquelle on associe le colobe à longs poils noirs et blancs qui donne naissance à deux petits comme la mère des jumeaux.
Fiche technique
Les statuettes d'Ibeji sont trés répandues chez les Yoruba. Elles sont habituellement sculptées par paire et représentent des jumeaux dont l'âme est indivisible. La venue de jumeaux étant fréquente (4%), ils étaient anciennement mal acceptés et mis à mort, car la naissance marquait une anormalité. On les appelait "enfants de singe" et étaient assimilés au domaine de la brousse.
Depuis longtemps, une inversion des croyances s'est produite, et, actuellement, il leur est rendu un culte. Ils apportent le bonheur et la richesse à leurs parents. Dans le pays d'Oyo, les jumeaux Ibeji sont considérés comme étant les "fils de Shango" (dieu du Tonnerre). Pourtant un caractère d'animalité est vu dans cette naissance double, à laquelle on associe le colobe à longs poils noirs et blancs qui donne naissance à deux petits comme la mère des jumeaux.