![Statue africaine Mbotumbo ou Aboya représentant une divinité de la brousse Baoulé Statue africaine Mbotumbo ou Aboya représentant une divinité de la brousse Baoulé](https://art-africain-traditionnel.com/24610-large_default/statue-baoule-mbotumbo.jpg)
![Statue africaine Mbotumbo ou Aboya représentant une divinité de la brousse Baoulé Statue africaine Mbotumbo ou Aboya représentant une divinité de la brousse Baoulé](https://art-africain-traditionnel.com/24610-large_default/statue-baoule-mbotumbo.jpg)
Statue africaine d'origine Baoulé sculptée dans en bois dense. Elle est couverte d'une épaisse patine très dure et croûteuse.
Ces figures traditionnelles sont connues sous le nom mbotumbo ou aboya. Le personnage anthropomorphe se tient debout, jambes légèrement fléchies, sur une base. La tête est quant à elle zoomorphe, avec une gueule allongée, légèrement ouverte laissant apparaître de longues dents.
Dans les mains, une coupe.
Représentations fascinantes de forces inconnues et hostiles, ces statues traditionnelles de singes cynocéphales font partie des objets de pouvoir. Elles expriment un caractère menaçant et agressif destiné à protéger les initiés des dangers souvent inconnus qui pourraient venir de l'extérieur : sorcellerie, épidémies, attaques ennemies.
Les statues Baoulé de ce type portant une coupe entre les mains apparaissent dans les rituels où elles représentant les divinités amuin qui ont un pouvoir supérieur à celui des génies de la brousse. Elles relèvent des forces hors de portée de ce qui est humanisé, reliées aux forces redoutables de la création.
On comprend que ces effigies simiesques soient placées hors de la vision des femmes, à l'écart du village. Elles font l'objet d'un culte dans des situations exceptionnelles. Ces figures vindicatives tirent leur pouvoir de leur forme zoomorphe agressive.
Fiche technique
Statue africaine d'origine Baoulé sculptée dans en bois dense. Elle est couverte d'une épaisse patine très dure et croûteuse.
Ces figures traditionnelles sont connues sous le nom mbotumbo ou aboya. Le personnage anthropomorphe se tient debout, jambes légèrement fléchies, sur une base. La tête est quant à elle zoomorphe, avec une gueule allongée, légèrement ouverte laissant apparaître de longues dents.
Dans les mains, une coupe.
Représentations fascinantes de forces inconnues et hostiles, ces statues traditionnelles de singes cynocéphales font partie des objets de pouvoir. Elles expriment un caractère menaçant et agressif destiné à protéger les initiés des dangers souvent inconnus qui pourraient venir de l'extérieur : sorcellerie, épidémies, attaques ennemies.
Les statues Baoulé de ce type portant une coupe entre les mains apparaissent dans les rituels où elles représentant les divinités amuin qui ont un pouvoir supérieur à celui des génies de la brousse. Elles relèvent des forces hors de portée de ce qui est humanisé, reliées aux forces redoutables de la création.
On comprend que ces effigies simiesques soient placées hors de la vision des femmes, à l'écart du village. Elles font l'objet d'un culte dans des situations exceptionnelles. Ces figures vindicatives tirent leur pouvoir de leur forme zoomorphe agressive.