

L’art africain Djonga ou Jonga, méconnu et d’une grande rareté, se distingue par un corpus sculptural extrêmement restreint, comptant quelques dizaines d’œuvres répertoriées, principalement conservées dans des collections publiques. Les Djonga sont situés dans la province de Sankuru en R. D. Congo.
Ces sculptures anthropomorphes inungu se caractérisent par une polychromie subtile aux teintes rouge, ocre et jaune, contrastant avec un modelé minimaliste où la représentation humaine est souvent réduite à l’essentiel : tête, tronc et parfois bras.
La découverte récente d’une nouvelle sculpture Djonga enrichit ce patrimoine rare. Son esthétique épurée atteint un degré ultime de simplification, se limitant à une fine tête reposant sur un tronc élargi à la base.
Cette approche sculpturale incarne une forme de symbolisme puissant, où l’expression de l’essence humaine prime sur le réalisme anatomique.
L’art Djonga, tout comme d’autres traditions de la statuaire africaine, révèle une maîtrise unique du volume et de l’abstraction, témoignant d’un rapport profond entre forme et spiritualité. Ces figures, bien que rares, offrent un aperçu fascinant de la diversité et de l’ingéniosité de l’art tribal africain, mêlant expression identitaire et transmission culturelle.
Fiche technique
L’art africain Djonga ou Jonga, méconnu et d’une grande rareté, se distingue par un corpus sculptural extrêmement restreint, comptant quelques dizaines d’œuvres répertoriées, principalement conservées dans des collections publiques. Les Djonga sont situés dans la province de Sankuru en R. D. Congo.
Ces sculptures anthropomorphes inungu se caractérisent par une polychromie subtile aux teintes rouge, ocre et jaune, contrastant avec un modelé minimaliste où la représentation humaine est souvent réduite à l’essentiel : tête, tronc et parfois bras.
La découverte récente d’une nouvelle sculpture Djonga enrichit ce patrimoine rare. Son esthétique épurée atteint un degré ultime de simplification, se limitant à une fine tête reposant sur un tronc élargi à la base.
Cette approche sculpturale incarne une forme de symbolisme puissant, où l’expression de l’essence humaine prime sur le réalisme anatomique.
L’art Djonga, tout comme d’autres traditions de la statuaire africaine, révèle une maîtrise unique du volume et de l’abstraction, témoignant d’un rapport profond entre forme et spiritualité. Ces figures, bien que rares, offrent un aperçu fascinant de la diversité et de l’ingéniosité de l’art tribal africain, mêlant expression identitaire et transmission culturelle.