Cette statue africaine incontournable en position assises, style simplifié et surtout épaisse patine d'usage est véritablement exceptionnelle. On ne connaît qu'un seul autre exemplaire qualitatif de ce type d'objet répertorié sur le marché : celle de la collection R. Duperrier (France) adjugée en 1993.
J'ai le privilège de pouvoir vous proposer cette superbe statue Tellem Dogon du Mali grâce à l'entremise du collectionneur et marchand invétéré B. Berete, guinéen d'origine, d'abord résident en France dans les années 60 avant de migrer vers la Suisse où il s'est installé tout en alimentant le marché américain au fil de ses récoltes en Afrique de l'Ouest.
En langue dogon, le terme Tellem signifie littéralement « ceux qui étaient là avant nous ». Il désigne les premiers occupants connus de la majestueuse falaise de Bandiagara, au Mali, bien avant l’arrivée du peuple dogon actuel.
Ce peuple d’agriculteurs, probablement originaire de la région du fleuve Niger, aurait migré vers la falaise entre le XIe et le XVe siècle, fuyant très vraisemblablement l’expansion de l’Empire du Ghana. Ils trouvèrent refuge dans les anfractuosités naturelles et les grottes de cette impressionnante paroi rocheuse longue de plus de 200 km, au sud du plateau de Bandiagara.
C’est à cette époque que les Tellem ont produit un art sculpté unique en Afrique subsaharienne : des statues en bois à la patine sombre et croûteuse, aux formes stylisées. Ces œuvres, découvertes dans des grottes inaccessibles ou des abris sous roche, constituent l’un des plus anciens témoignages d’art africain en bois conservé (certaines pièces sont datées entre le XIe et le XVe siècle).
Lorsque les Dogon s’installèrent à leur tour sur la falaise à partir du XVe siècle, ils découvrirent ces sculptures abandonnées. Certaines furent réutilisées dans leurs propres autels, d’autres inspirèrent directement la statuaire dogon (notamment les célèbres figures aux bras levés que l’on retrouve chez les sculpteurs dogon plus tardifs).
Aujourd’hui, l’art Tellem est considéré comme un trésor majeur de l’art africain ancien et fait l’objet d’une forte demande sur le marché de l’art tribal et des collectionneurs.
Fiche technique
Cette statue africaine incontournable en position assises, style simplifié et surtout épaisse patine d'usage est véritablement exceptionnelle. On ne connaît qu'un seul autre exemplaire qualitatif de ce type d'objet répertorié sur le marché : celle de la collection R. Duperrier (France) adjugée en 1993.
J'ai le privilège de pouvoir vous proposer cette superbe statue Tellem Dogon du Mali grâce à l'entremise du collectionneur et marchand invétéré B. Berete, guinéen d'origine, d'abord résident en France dans les années 60 avant de migrer vers la Suisse où il s'est installé tout en alimentant le marché américain au fil de ses récoltes en Afrique de l'Ouest.
En langue dogon, le terme Tellem signifie littéralement « ceux qui étaient là avant nous ». Il désigne les premiers occupants connus de la majestueuse falaise de Bandiagara, au Mali, bien avant l’arrivée du peuple dogon actuel.
Ce peuple d’agriculteurs, probablement originaire de la région du fleuve Niger, aurait migré vers la falaise entre le XIe et le XVe siècle, fuyant très vraisemblablement l’expansion de l’Empire du Ghana. Ils trouvèrent refuge dans les anfractuosités naturelles et les grottes de cette impressionnante paroi rocheuse longue de plus de 200 km, au sud du plateau de Bandiagara.
C’est à cette époque que les Tellem ont produit un art sculpté unique en Afrique subsaharienne : des statues en bois à la patine sombre et croûteuse, aux formes stylisées. Ces œuvres, découvertes dans des grottes inaccessibles ou des abris sous roche, constituent l’un des plus anciens témoignages d’art africain en bois conservé (certaines pièces sont datées entre le XIe et le XVe siècle).
Lorsque les Dogon s’installèrent à leur tour sur la falaise à partir du XVe siècle, ils découvrirent ces sculptures abandonnées. Certaines furent réutilisées dans leurs propres autels, d’autres inspirèrent directement la statuaire dogon (notamment les célèbres figures aux bras levés que l’on retrouve chez les sculpteurs dogon plus tardifs).
Aujourd’hui, l’art Tellem est considéré comme un trésor majeur de l’art africain ancien et fait l’objet d’une forte demande sur le marché de l’art tribal et des collectionneurs.