L'art africain au travers de cette remarquable statue de type Buti issue des Teke

La maladie constitue l’un des domaines de privilégiés d’intervention des nganga chez les Teke du Congo. Les techniques thérapeutiques font une large utilisation des statuettes, les plus grandes pièces servant principalement à lutter contre la trypanosomiase qui est une maladie du sommeil. Le sang de divers animaux fournissent, avec les plantes et l’argile, les matières vives du bilongo que l’on applique sur le corps de la pièce. Le jour ou la charge doit être insérée dans l’abdomen de la statuette est choisi en fonction des apparitions de la lune.
Le reliquaire est obturé par un morceau d’étoffe ou de peau solidement maintenu par des cordelettes au niveau du cou et du ventre, sous lequel émergent les jambes, sommairement taillées, droite et raides ou légèrement fléchies.
Enfermées dans un reliquaire conçu comme un écran protecteur aménagé sur l’abdomen, le nombril, le sommet de la tête, ou dans le dos, lieux considérés comme des points vitaux, les substances magiques constituent les principales composantes des objets de pouvoirs.
On voit que cette statue africaine est dotée de boutons en guise d'yeux. Une épaisse charge magique est présente autour du tronc.