Statue de pouvoir Songye Nkishi - VENDU
Le pouvoir dans l'art africain Songye
Une figure en bois d'un homme avec une partie d'une grande corne d'animal dépassant du haut de la tête. Les boucles des cheveux sont représentées par une série de formes de losange et forment une forme de coin. Le visage a des sourcils arqués qui coulent vers le nez en forme de coin. Les yeux sont bulbeux et à moitié ouverts. La bouche est légèrement ouverte et a des lèvres charnues au-dessus du menton en saillie. Le corps est caractérisé par un ventre en pot avec un renfoncement au nombril pour l'insertion de substances sacrées. Les mains reposent de chaque côté de l'estomac et sur le haut du ventre et autour de la taille se trouve une ceinture en fibres végétales tressées. Les genoux sont légèrement pliés et les pieds reposent sur une base ovale.
Parmi les traditions sculpturales des Songye du sud-est de la République démocratique du Congo figure celle des grandes figures debout, souvent masculines, avec les bras et les mains placés sur les côtés ou sur le ventre. La cavité abdominale contenait autrefois des médicaments stimulants (bisimba), qui ont été perdus. Chez les Songye, de telles figures (mankisi) étaient associées à une société magico-religieuse connue sous le nom de bukisi, qui contrôlait les camps d'initiation et les cérémonies de circoncision. Un spécialiste des rituels a ajouté des substances magiques, le bisimba, pour activer la figure en tant que source de pouvoir qui assurerait le bien-être d'une communauté ou d'un individu. D'une manière générale, les mankisi communautaires répondent à un éventail limité de besoins sociaux tels que la procréation, la protection contre la maladie, la sorcellerie, la sorcellerie et la guerre, et la préservation des revendications territoriales. bras. Une figure pouvait être jugée inefficace en raison de la mort du spécialiste du rituel qui lui avait fourni ses pouvoirs, ou après avoir échoué à une série de tests pour mesurer sa puissance. Dans de tels cas, tous ses matériaux habilitants seraient supprimés, et donc désactivés.
Cette pièce provient d'une importante collection belge.
01197
Fiche technique
- Dimensions
- 42 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois, accessoires
- Pays
- État général
- Excellent
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Une figure en bois d'un homme avec une partie d'une grande corne d'animal dépassant du haut de la tête. Les boucles des cheveux sont représentées par une série de formes de losange et forment une forme de coin. Le visage a des sourcils arqués qui coulent vers le nez en forme de coin. Les yeux sont bulbeux et à moitié ouverts. La bouche est légèrement ouverte et a des lèvres charnues au-dessus du menton en saillie. Le corps est caractérisé par un ventre en pot avec un renfoncement au nombril pour l'insertion de substances sacrées. Les mains reposent de chaque côté de l'estomac et sur le haut du ventre et autour de la taille se trouve une ceinture en fibres végétales tressées. Les genoux sont légèrement pliés et les pieds reposent sur une base ovale.
Parmi les traditions sculpturales des Songye du sud-est de la République démocratique du Congo figure celle des grandes figures debout, souvent masculines, avec les bras et les mains placés sur les côtés ou sur le ventre. La cavité abdominale contenait autrefois des médicaments stimulants (bisimba), qui ont été perdus. Chez les Songye, de telles figures (mankisi) étaient associées à une société magico-religieuse connue sous le nom de bukisi, qui contrôlait les camps d'initiation et les cérémonies de circoncision. Un spécialiste des rituels a ajouté des substances magiques, le bisimba, pour activer la figure en tant que source de pouvoir qui assurerait le bien-être d'une communauté ou d'un individu. D'une manière générale, les mankisi communautaires répondent à un éventail limité de besoins sociaux tels que la procréation, la protection contre la maladie, la sorcellerie, la sorcellerie et la guerre, et la préservation des revendications territoriales. bras. Une figure pouvait être jugée inefficace en raison de la mort du spécialiste du rituel qui lui avait fourni ses pouvoirs, ou après avoir échoué à une série de tests pour mesurer sa puissance. Dans de tels cas, tous ses matériaux habilitants seraient supprimés, et donc désactivés.
Cette pièce provient d'une importante collection belge.