Puissant fétiche Songye Nkishi - Vendu
Fétiche Nkishi dans l'art africain
Les fétiches africains Songye Nkishi occupent une place de choix dans les arts premiers d’Afrique centrale. Il s’agit de fétiches majeurs sur lesquels de nombreuses cérémonies rituelles laissent des traces, ajouts de charges magiques, en l’occurrence sur celle-ci nous notons la présence d’une double charge : l'une insérée sur le sommet de la tête et refermée par une corne et l’autre au niveau de l’ombilic qui est refermée d’amalgames et tissus osseux.
L’aspect impressionnant de ce fétiche ne s’arrête pas là, le visage est recouvert d’un plaquage métallique fixé à l’aide de clous traditionnels d’époque, l’alliage et l’érosion du métal sont remarquables également, cela nous rappelle une pratique bien courante chez les Kota du Gabon et leurs figures de reliquaires.
Le cou de cette statue est orné d’un collier en alliage cuivreux d’époque et d’un collier traditionnel en perles de verres. Au-dessus des mains posées de chaque côté de l’abdomen notons la présence d’un ceinturon fait de peau animale, un collier de graine autour de la taille et une jupe faite de fibre végétale.
La position des bras est classique et bien réalisée, ce qui ne manque d’ailleurs pas d’apporter cet effet cubique tant recherché par les collectionneurs d’art tribal d’Afrique. Sous la jupe la position des jambes est également un classique du genre, les pieds reposant de façon arquée sur une imposante base cylindrique.
Quant à l’usage rituel de ces fétiches, ils jouaient un rôle important pour la fertilité du groupe et la réincarnation des esprits bénéfiques, la protection et la guérison, la lutte contre la sorcellerie et enfin le succès martial.
01897
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 56 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois, accessoires
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Belgique
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
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Le cou de cette statue est orné d’un collier en alliage cuivreux d’époque et d’un collier traditionnel en perles de verres. Au-dessus des mains posées de chaque côté de l’abdomen notons la présence d’un ceinturon fait de peau animale, un collier de graine autour de la taille et une jupe faite de fibre végétale.
La position des bras est classique et bien réalisée, ce qui ne manque d’ailleurs pas d’apporter cet effet cubique tant recherché par les collectionneurs d’art tribal d’Afrique. Sous la jupe la position des jambes est également un classique du genre, les pieds reposant de façon arquée sur une imposante base cylindrique.
Quant à l’usage rituel de ces fétiches, ils jouaient un rôle important pour la fertilité du groupe et la réincarnation des esprits bénéfiques, la protection et la guérison, la lutte contre la sorcellerie et enfin le succès martial.