

Dans l'art africain traditionnel, les fétiches à clous nkondi (pl. minkondi) ou nkonde occupent une place de choix. Il s'agit de statues emblématiques chargées magiquement, utilisées lors de rituels du peuple Kongo.
Le terme "nkondi" dérive du verbe "konda", signifiant "chasser", reflétant leur fonction de "chasseurs" spirituels chargés de traquer et de punir les malfaiteurs, sorciers ou ennemis.
À cette fin, le fétiche peut comme c'est le cas ici, présenter un bras levé qui est parfois accompagné d'une arme. Le faciès est généralement expressif afin d'accentuer la menace.
Ces figures tribales, souvent anthropomorphes, sont conçues par des spécialistes religieux appelés nganga.
Elles contiennent des matériaux sacrés, ou bilongo, placés dans des cavités, généralement au niveau de l'abdomen, et scellés par des miroirs ou des surfaces réfléchissantes.
Les clous ou autres objets pointus plus ou moins nombreux, ont enfoncés un peu partout dans le corps et servent à "éveiller" l'esprit du nkondi, activant ainsi son pouvoir pour protéger la communauté ou sceller des serments.
Les minkondi illustrent la complexité des croyances Bakongo, où le visible et l'invisible interagissent pour maintenir l'ordre social et spirituel. Ils témoignent d'une riche tradition artistique et religieuse, où l'art est intimement lié aux pratiques de guérison et de justice.
Fiche technique
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Dans l'art africain traditionnel, les fétiches à clous nkondi (pl. minkondi) ou nkonde occupent une place de choix. Il s'agit de statues emblématiques chargées magiquement, utilisées lors de rituels du peuple Kongo.
Le terme "nkondi" dérive du verbe "konda", signifiant "chasser", reflétant leur fonction de "chasseurs" spirituels chargés de traquer et de punir les malfaiteurs, sorciers ou ennemis.
À cette fin, le fétiche peut comme c'est le cas ici, présenter un bras levé qui est parfois accompagné d'une arme. Le faciès est généralement expressif afin d'accentuer la menace.
Ces figures tribales, souvent anthropomorphes, sont conçues par des spécialistes religieux appelés nganga.
Elles contiennent des matériaux sacrés, ou bilongo, placés dans des cavités, généralement au niveau de l'abdomen, et scellés par des miroirs ou des surfaces réfléchissantes.
Les clous ou autres objets pointus plus ou moins nombreux, ont enfoncés un peu partout dans le corps et servent à "éveiller" l'esprit du nkondi, activant ainsi son pouvoir pour protéger la communauté ou sceller des serments.
Les minkondi illustrent la complexité des croyances Bakongo, où le visible et l'invisible interagissent pour maintenir l'ordre social et spirituel. Ils témoignent d'une riche tradition artistique et religieuse, où l'art est intimement lié aux pratiques de guérison et de justice.