Masque Dege Dogon - Vendu
L'art africain du pays Dogon
Ce masque à l'apparence primitive et animale fut récolté dans un village indéterminé de la falaise de Bandiagara dans les années 1960. De part et d'autre de ce masque l'arrête nasale est creusée de deux grandes cavités rectangulaires, au fond desquelles sont ménagés deux orifices pour les yeux. Grâce à leurs dimensions réduites; ces orifices produisent un remarquable effet de profondeur. La bouche et les oreilles sont représentées discrètement dans les courbures des formes.
A l'occasion d'un dama, fête de levée de deuil, Marcel Griaule à photographié un danseur Dogon portant un masque très semblable. Il à par ailleurs donné des précisions sur sa chorégraphie, tout en signalant qu'aucune partie du récit mythique ne rend compte de l'invention de ce masque dénommé le vilain mâle de la brousse.
Chorégraphie:
Le costume du danseur comporte, outre la culotte habituelle, une collerette de longues fibres noires qui tombent jusqu'aux genoux par-devant et par-derrière, des bracelets et des ornements de cheville confectionnés également en fibres noires. Appuyé sur un bâton, le porteur du masque singe noir se tient à l'écart de l'aire de danse et s'assied en une pose mélancolique. Sa mimique qui n'est accompagnée d'aucun chant spécifique, rappelle celle du lièvre: il avance en croisant les jambes, s'accroupit résigné, se couche sur le côté quand on lui crie : " voilà le chien!"/
01519
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 28 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois
- Pays
- Provenance
- Émile Chambon, Artiste Peintre, Genève
- État général
- Très bon
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Ce masque à l'apparence primitive et animale fut récolté dans un village indéterminé de la falaise de Bandiagara dans les années 1960. De part et d'autre de ce masque l'arrête nasale est creusée de deux grandes cavités rectangulaires, au fond desquelles sont ménagés deux orifices pour les yeux. Grâce à leurs dimensions réduites; ces orifices produisent un remarquable effet de profondeur. La bouche et les oreilles sont représentées discrètement dans les courbures des formes.
A l'occasion d'un dama, fête de levée de deuil, Marcel Griaule à photographié un danseur Dogon portant un masque très semblable. Il à par ailleurs donné des précisions sur sa chorégraphie, tout en signalant qu'aucune partie du récit mythique ne rend compte de l'invention de ce masque dénommé le vilain mâle de la brousse.
Chorégraphie:
Le costume du danseur comporte, outre la culotte habituelle, une collerette de longues fibres noires qui tombent jusqu'aux genoux par-devant et par-derrière, des bracelets et des ornements de cheville confectionnés également en fibres noires. Appuyé sur un bâton, le porteur du masque singe noir se tient à l'écart de l'aire de danse et s'assied en une pose mélancolique. Sa mimique qui n'est accompagnée d'aucun chant spécifique, rappelle celle du lièvre: il avance en croisant les jambes, s'accroupit résigné, se couche sur le côté quand on lui crie : " voilà le chien!"/