Masque Suku Kakuungu - Vendu
Les grands masques africains
Pièce majeure d'art africain, ce masque en bois accompagné de sa coiffe en raphia est de dimensions hors normes. Les masques kakuungu (kakungu) des Suku sont aisément reconnaissables à leur pommettes tombantes, leurs courbes douces et généreuses.
Ce type de masque charme à l'allure terrifiante, chez les Suku ainsi que chez les Yaka et les Nkanu, compte parmi les plus grands masques d'Afrique centrale. Le masque traditionnel kakungu sortait à l'occasion des rites de passage et de circoncision appelé mukanda et nkhanda, que l'on retrouve également dans d'autres groupes ethniques du sud du pays et dans le nord de l'Angola.
Masque et initiation Mukanda
Masque protecteur, il assurait la fertilité à venir des jeunes hommes initiés tout en ayant un rôle redoutable de menace et d'apaisement. L'usage de pigment rouge sur une pommette ou les deux est récurrent sur les masques de ce type. Le menton proéminent quant à lui, partiellement couvert de pigment blanc, fait référence à la barbe et la chevelure claires des anciens possédant des pouvoirs spécifiques, tels les sorciers choisissant à l'occasion des victimes parmi les jeunes membres du clan.
Le bois utilisé est traditionnellement un bois mou appelé mungela ou m'tenga. La coiffe qui l'accompagne pouvant être en feuilles ou en raphia, est appelée futi.
Le masque africain kakuungu constituait la pièce majeure dans l'attirail du spécialiste du camp d'initiation, yisidika. Parmi les autres outils de ce spécialiste on compte une série de charmes qui pouvaient être utilisés pour assurer le bien-être des jeunes.
C'est le jour de la circoncision que le masque apparaissait, lorsque les jeunes quittaient le camp mukanda. Sa fonction première était d'intimider les prétendants et de leur enseigner des valeurs telles que l'obéissance et le respect dû aux aînés. Il était conservé dans une case à proximité du lieu d'initiation.
Lorsque le spécialiste portait ce masque, il ne parlait ni ne chantait; un assistant appliquait le tsengwa, un préparation fortifiante faite de feuilles mâchées qui étaient crachées sur les initiés.
Masque protecteur
Indépendamment de sa fonction initiatique, le masque kakungu servait aussi à la résolution de crises, pour traiter les problèmes d'impuissance masculine ainsi que la stérilité chez les femmes. Masque protecteur, il devait aussi dévier les tempêtes approchant du village.
Sur la photo contextuelle, il s'agit d'un individu du groupe ethnique Nkanu portant un masque kakuungu au style différent mais remplissant la même fonction.
Le socle est inclus.
01671
Fiche technique
- Datation présumée
- Circa 1950
- Dimensions
- 71 cm (masque uniquement)
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois, raphia
- Pays
- Provenance
- François C. Bazelaire, peintre et sculpteur, Bruxelles
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
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Pièce majeure d'art africain, ce masque en bois accompagné de sa coiffe en raphia est de dimensions hors normes. Les masques kakuungu (kakungu) des Suku sont aisément reconnaissables à leur pommettes tombantes, leurs courbes douces et généreuses.
Ce type de masque charme à l'allure terrifiante, chez les Suku ainsi que chez les Yaka et les Nkanu, compte parmi les plus grands masques d'Afrique centrale. Le masque traditionnel kakungu sortait à l'occasion des rites de passage et de circoncision appelé mukanda et nkhanda, que l'on retrouve également dans d'autres groupes ethniques du sud du pays et dans le nord de l'Angola.
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Masque protecteur, il assurait la fertilité à venir des jeunes hommes initiés tout en ayant un rôle redoutable de menace et d'apaisement. L'usage de pigment rouge sur une pommette ou les deux est récurrent sur les masques de ce type. Le menton proéminent quant à lui, partiellement couvert de pigment blanc, fait référence à la barbe et la chevelure claires des anciens possédant des pouvoirs spécifiques, tels les sorciers choisissant à l'occasion des victimes parmi les jeunes membres du clan.
Le bois utilisé est traditionnellement un bois mou appelé mungela ou m'tenga. La coiffe qui l'accompagne pouvant être en feuilles ou en raphia, est appelée futi.
Le masque africain kakuungu constituait la pièce majeure dans l'attirail du spécialiste du camp d'initiation, yisidika. Parmi les autres outils de ce spécialiste on compte une série de charmes qui pouvaient être utilisés pour assurer le bien-être des jeunes.
C'est le jour de la circoncision que le masque apparaissait, lorsque les jeunes quittaient le camp mukanda. Sa fonction première était d'intimider les prétendants et de leur enseigner des valeurs telles que l'obéissance et le respect dû aux aînés. Il était conservé dans une case à proximité du lieu d'initiation.
Lorsque le spécialiste portait ce masque, il ne parlait ni ne chantait; un assistant appliquait le tsengwa, un préparation fortifiante faite de feuilles mâchées qui étaient crachées sur les initiés.
Masque protecteur
Indépendamment de sa fonction initiatique, le masque kakungu servait aussi à la résolution de crises, pour traiter les problèmes d'impuissance masculine ainsi que la stérilité chez les femmes. Masque protecteur, il devait aussi dévier les tempêtes approchant du village.
Sur la photo contextuelle, il s'agit d'un individu du groupe ethnique Nkanu portant un masque kakuungu au style différent mais remplissant la même fonction.
Le socle est inclus.