Masque Yaka Ndeemba - Vendu
Ce masque africain traditionnel lié à l'initiation mukanda (circoncision) apparaît souvent en couple, mais différencié.
Théoriquement, il est dansé par un jeune occupant un statut privilégié.
Les « antennes » du masque Ndeemba et la pointe centrale plus haute, représentent de longues tresses effilées, symboles de la puissance génétique.
Les masques Yaka sont généralement d'une polychromie éclatante et acquièrent leur pleine signification par la superstructure qu'ils portent. L'exemplaire ci-présent se démarque par son visage représentant le hibou. Il s'agit d'un type de masque plus rare dont quelques exemplaires sont références.
Ci-joint, un masque Yaka Ndeemba hibou provenant du Musée royal de l'Afrique Centrale (Tervuren) très proche en terme de style et de qualité.
Dans les rites liés à l'initiation des Yaka, les références à leurs origines Luna et Chokwe sont multiples. Les danseurs masqués s'identifient aux ancêtres civilisateurs.
À la nouvelle lune, le devin recouvre son visage de kaolin avant d'émettre un oracle. Au cours de son passage diurne dans le sous-sol, la lune s'enduit de cette argile blanche.
La nuit, elle, en véhicule les vertus de vie.
Petite restauration discrète au niveau de l'appendice avant-gauche.
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 66 cm (72 cm avec support)
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois, accessoires
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Belgique
- Socle
- Inclus
- État général
- Très bon
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