Chien fétiche Kongo Nkisi Nkondi Kozo - Vendu
Les fétiches dans l'art africain Bakongo
L'art est riche et varié en pays Kongo. Au sein du corpus stylistique des objets de la République démocratique du Congo nombreuses sont les figures animales, parmi elles, les chiens. En effet, dans l'iconographie Kongo, les chiens sont dotés de 4 yeux pour ce monde et deux pour l'autre, ce qui explique une grande clairvoyance. Les Bakisi sont des esprits de la terre, les objets n'ont de valeur que s'il sont consacrés par le nganga qui leur ajoute des ingrédients magiques et divers. Pour avoir de l'efficacité, l'invocation au nkisi doit s'accompagner d'incantation et de sacrifice, un empâtement résineux, sorte de reliquaire fermé d'un miroir aux propriétés magique y est donc placé.
Ce fétiche Nkisi Nkondi Kozo représentant un chien Kongo fait partie des sculptures magiques du peuple Kongo, elle à la particularité d'avoir une jolie patine clair laissant peut être entrevoir une utilisation rituelle modérée, cela offre clairement la possibilité de déterminer une ancienneté non négligeable du bois qui est sec. Ces sculptures ont pour but d'être protectrices, veillent à observer les interdits, écartent les maladies et assurent le succès au chasseur et au guerrier.
Au sujet de la fonction à clous sur ces fétiches, quand les indigènes désirent obtenir de leur fétiche quelque chose, il y enfoncent un clou pour que la sensation lui rappelle la demande et qu'il n'oublie pas la prière qui lui à été adressée. Les pointes de fers sont quant-à-elle servent à résoudre un problème qu'on propose, ils sont léchés avant d'être introduits rituellement dans le bois.
01213
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 11 x 32 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Belgique
- État général
- Excellent
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Ce fétiche Nkisi Nkondi Kozo représentant un chien Kongo fait partie des sculptures magiques du peuple Kongo, elle à la particularité d'avoir une jolie patine clair laissant peut être entrevoir une utilisation rituelle modérée, cela offre clairement la possibilité de déterminer une ancienneté non négligeable du bois qui est sec. Ces sculptures ont pour but d'être protectrices, veillent à observer les interdits, écartent les maladies et assurent le succès au chasseur et au guerrier.
Au sujet de la fonction à clous sur ces fétiches, quand les indigènes désirent obtenir de leur fétiche quelque chose, il y enfoncent un clou pour que la sensation lui rappelle la demande et qu'il n'oublie pas la prière qui lui à été adressée. Les pointes de fers sont quant-à-elle servent à résoudre un problème qu'on propose, ils sont léchés avant d'être introduits rituellement dans le bois.