Statue de pouvoir Kongo Nkisi Nkondi - Vendu
La mesure dans laquelle une statue africaine nkisi nkondi est recouverte de lames ou de clous en fer est une indication de son utilisation. Ce remarquable exemplaire de fétiche de pouvoir Kongo est recouvert de clous en fer, ce qui indique qu'il était bien connu et utilisé par les personnes qui ressentaient un besoin de réparation.
Les clous qui s’entassent sur le corps portent relativement peu de signes appelés « chiens » (morceaux de chiffon, poils de chèvre volée, etc.) qui auraient dirigé le nkisi vers des tâches spécifiques.
Bien qu’il y ait de nombreuses exceptions, les figures de pouvoir nkondi Kongo étaient associées à des symboles virils, puisque la chasse et la justice étaient toutes deux des activités masculines : la plupart, hommes et femmes, étaient sculptés sans organes génitaux ; ceux qui étaient correctement dotés auraient porté un tissu dissimulant.
Pour des adultes, exposer leurs organes génitaux est choquant et insultant, un acte d’agression suprême. Au cours du rituel d'activation d'un nkondi, le féticheur aurait enlevé le tissu à des moments opportuns, créant une sensation calculée.
Cet exceptionnel fétiche de l'art africain des Bakongo est issu de la collection de la famille Soubry à laquelle nous avons consacré un article de blog ici.
02474
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 38 cm (40 cm avec support)
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois, métal
- Pays
- Provenance
- Collection familiale Soubry, Belgique
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
La mesure dans laquelle une statue africaine nkisi nkondi est recouverte de lames ou de clous en fer est une indication de son utilisation. Ce remarquable exemplaire de fétiche de pouvoir Kongo est recouvert de clous en fer, ce qui indique qu'il était bien connu et utilisé par les personnes qui ressentaient un besoin de réparation.
Les clous qui s’entassent sur le corps portent relativement peu de signes appelés « chiens » (morceaux de chiffon, poils de chèvre volée, etc.) qui auraient dirigé le nkisi vers des tâches spécifiques.
Bien qu’il y ait de nombreuses exceptions, les figures de pouvoir nkondi Kongo étaient associées à des symboles virils, puisque la chasse et la justice étaient toutes deux des activités masculines : la plupart, hommes et femmes, étaient sculptés sans organes génitaux ; ceux qui étaient correctement dotés auraient porté un tissu dissimulant.
Pour des adultes, exposer leurs organes génitaux est choquant et insultant, un acte d’agression suprême. Au cours du rituel d'activation d'un nkondi, le féticheur aurait enlevé le tissu à des moments opportuns, créant une sensation calculée.
Cet exceptionnel fétiche de l'art africain des Bakongo est issu de la collection de la famille Soubry à laquelle nous avons consacré un article de blog ici.