Cette figure de pouvoir majeure Songye, nkishi, se distingue par une présence sculpturale d’une grande intensité et une exécution particulièrement aboutie. Provenant de la collection privée de Bob Berete, figure historique et respectée du marché de l’art tribal, cet objet s’inscrit dans une lignée de découvertes déterminantes ayant alimenté musées et collections privées de tout premier plan.
Cette provenance confère à l’œuvre une valeur artistique et documentaire exceptionnelle.
La sculpture présente une structure verticale puissante, dominée par une tête aux volumes fermes et équilibrés, surmontée d’un élément sommitale accentuant son autorité spirituelle. Le visage, aux traits géométrisés et maîtrisés, exprime vigilance et retenue. Le torse compact est centré sur un réceptacle ventral, élément essentiel du nkishi, destiné à contenir les substances magiques activant son pouvoir. Les perles, clous et charges rituelles visibles témoignent d’un usage rituel réel et prolongé. La patine sombre et profonde résulte de manipulations répétées et d’applications rituelles.
Chez les Songye, le nkishi était un instrument central de régulation sociale et spirituelle. Il intervenait dans la protection, la justice, la guérison et la cohésion communautaire. Activée par un nganga, la figure incarnait une force autonome capable d’agir sur les déséquilibres et les menaces. À la fois sculpture et entité agissante, ce nkishi Songye illustre avec force la richesse symbolique et l’excellence formelle de l’art d’Afrique centrale.
Fiche technique
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Cette figure de pouvoir majeure Songye, nkishi, se distingue par une présence sculpturale d’une grande intensité et une exécution particulièrement aboutie. Provenant de la collection privée de Bob Berete, figure historique et respectée du marché de l’art tribal, cet objet s’inscrit dans une lignée de découvertes déterminantes ayant alimenté musées et collections privées de tout premier plan.
Cette provenance confère à l’œuvre une valeur artistique et documentaire exceptionnelle.
La sculpture présente une structure verticale puissante, dominée par une tête aux volumes fermes et équilibrés, surmontée d’un élément sommitale accentuant son autorité spirituelle. Le visage, aux traits géométrisés et maîtrisés, exprime vigilance et retenue. Le torse compact est centré sur un réceptacle ventral, élément essentiel du nkishi, destiné à contenir les substances magiques activant son pouvoir. Les perles, clous et charges rituelles visibles témoignent d’un usage rituel réel et prolongé. La patine sombre et profonde résulte de manipulations répétées et d’applications rituelles.
Chez les Songye, le nkishi était un instrument central de régulation sociale et spirituelle. Il intervenait dans la protection, la justice, la guérison et la cohésion communautaire. Activée par un nganga, la figure incarnait une force autonome capable d’agir sur les déséquilibres et les menaces. À la fois sculpture et entité agissante, ce nkishi Songye illustre avec force la richesse symbolique et l’excellence formelle de l’art d’Afrique centrale.