Cimier Idoma Nigéria - VENDU
Ce cimier africain à la beauté et à l’iconographie singulières, s’inscrit dans un corpus aussi remarquable que restreint. Le plus souvent janiformes et parfois surmontés d’oiseaux, les plus exceptionnels d’entre eux présentent une composition à quatre ou six visages.
Dans l’avenir et dans le passé », François Neyt voit dans la multiplicité des visages « l’ubiquité de l’esprit du masque à qui rien ne peut échapper » (Neyt, Les Arts de la Benué aux racines des traditions, 1985, p. 129). Elles s’apparentent, à cet égard, aux emblématiques statues Sakimatwematwe des Lega. Leur dénomination, ungulali (flûte), rappelle le son de l’instrument qui annonçait l’arrivée des danseurs coiffés de ces cimiers, lors des funérailles de notables et de grandes cérémonies de divertissement.
Dans la basse vallée de la Bénoué, le calendrier des cérémonies coïncide avec le cycle saisonnier des plantations et des récoltes ; seules les commémorations de funérailles ont lieu systématiquement à la saison sèche, lorsque les travaux des champs sont suspendus. Chez les Idoma, c'est aussi l'heure de la sortie des masques.
Fiche technique
- Datation présumée
- Milieu XXème siècle
- Dimensions
- 22 x 7 cm
- Ethnie
- Matière(s)
- Bois
- Pays
- Provenance
- Collection d'art tribal Portugal
- Socle
- Inclus
- État général
- Excellent
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