

Cet objet est issu d'une collection d'art africain basée en Belgique, une collection constituée depuis les années 1960 jusqu'à aujourd'hui. Elle comporte une centaine d'objets en terre cuite, dont 80% d'entre-eux sont datés en laboratoire.
En dehors de leur grande valeur esthétique indéniable, les poteries funéraires Bura offrent un intérêt majeur pour la recherche du passé africain. Dans une région islamisée depuis fort longtemps, elles nous fournissent une documentation précise sur le mode de vie préislamique dans les zones de savane ou une longue saisons sèche rend possible l’élevage des chevaux
Au Niger, le renommé "village des morts" de Bura, fouillé et daté seulement dans les années quatre-vingt, a fourni une précieuse contribution à la connaissance des coutumes funéraires dans la région de Niamey entre le IIIe et le XIIIe siècle. Les sépultures se présentaient sur trois étages. Les poteries funéraires, ou jarre-cercueils, constituent l'étage principal, à plus d'un mètre au dessus de squelettes complets, rangés en parallèles. Les effigies en terre cuite qui surmonte les poteries son des têtes isolées ou fragment ou buste, comme celle que nous vous proposons. Elles figurent sans doute le personnage, homme ou femme, enterré en dessous.
Fiche technique
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