Tête de marionnette Fang
Le Byeri dans l'art africain
Les têtes Fang font partie des objets phares dans l'art traditionnel du Gabon. On se les représente le plus souvent fières, patine lustrée très sombres découlant des nombreuses libations rituelles d'huile de palme.
Il existe cependant d'autres typologies de têtes Fang vouées au culte des ancêtres remplissant la même fonction que les fameuses têtes Angokh Nlô Byeri telles que le remarquable exemplaire acquis récemment par l'un de nos fidèles clients.
Selon Louis Perrois, il semble que les têtes telles que celle-ci sortaient à l'occasion de danses au cours desquelles elles étaient portées et agitées.
Ce superbe objet aux antipodes de la conception classique des têtes Byeri est dénué de patine huileuse mais témoigne d'un usage rituel. La forme générale et la stylisation des traits sont également étonnants.
Seuls deux exemplaires authentiques au style proche sont répertoriés à ce jour : l'un a appartenu à l'explorateur français Daniel Henriot qui l'a lui-même collecté in situ dans les années 1960 avant d'être transmis à la galerie Ratton en 2017 ; l'autre plus proche encore, provient à l'origine de la très célèbres collection parisienne Descazeaux, publiée en 1967 dans "L'art nègre", Meauzé P. et vendue en 2002 par Sotheby's New York.
Cette pièce a été proposée dans la première vente Prestige African Art Auction (Expert Selection) organisée en 2020. Les experts ont estimé sa valeur entre 8000 et 10 000 €. Nous vous la proposons à un prix bien inférieur.