

Ce masque africain appartient à la catégorie des muminia, rarement rencontrée et très peu représentée dans les collections d'art africain. Comparativement aux masques de type lukwakongo, celui-ci présente des dimensions plus importantes. Ces masques sont utilisés au cours des initiations menant au second grade du bwami le plus élevé des grades lutumbo lwa yananio. Le gardien de ce masque était un initié du plus haut niveau du second grade le plus élevé du bwami.
Il appartenait au groupes de Banamusiga, un groupe lignager incorporé aux Beiankuku. Ce masque était un objet de "propriété collective" car le seul du genre dans une grande communauté rituelle, comprenant huit clans rituellement liés. Ce masque a été transmis sur plusieurs générations par descendance étroite, directe et agnatique. Ce masque constitue par ailleurs l'expression d'un privilège historique et un puissant symbole de cohésion sociale (puisqu'il devait obligatoirement être présent lors des initiations des huit communautés rituelles liées).
La plupart du temps, il était porté, non pas nécessairement devant le visage, mais sur la tempe ou au sommet de la tête, parfois simultanément avec d'autres masques et ce, dans des contextes très variés ; on l'exposait parfois sur une barrière, au milieu d'autres masques plus petits. Il ne représente pas un ancêtre ni un être surnaturel, mais transmet, dans divers contextes théâtraux, des valeurs (bonnes et mauvaises) liée à l'interprétation du code moral et philosophique lega.
Vieillesse du masque au rendez-vous avec sa belle patine et les cernes du bois visibles. Un masque à ne pas manquer.Une fois de plus, P. Vandenbergh nous émerveille par la variété des pièces qu'il a récoltées pendant sa vie de collectionneur. Son impressionnante collection composée de plusieurs centaines de pièces, dont certaines ont été exposées dans des foires d'art tribal, nous ont été confiées.
La majorité provient de RDC, pays où sont localisés de très nombreux groupes ethniques différents disposant tous de leur style respectif. La collection Vandenbergh représente donc non seulement un long travail de collecte, l'expression d'une affinité personnelle pour des formes et des usages, mais elle constitue aussi un témoignage physique et concret de ce qu'a offert le Congo en terme d'art tribal, de culture ancestrale et d'inspiration stylistique.
Provenance : collection privée P. Vandenbergh, Belgique
Fiche technique
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Ce masque africain appartient à la catégorie des muminia, rarement rencontrée et très peu représentée dans les collections d'art africain. Comparativement aux masques de type lukwakongo, celui-ci présente des dimensions plus importantes. Ces masques sont utilisés au cours des initiations menant au second grade du bwami le plus élevé des grades lutumbo lwa yananio. Le gardien de ce masque était un initié du plus haut niveau du second grade le plus élevé du bwami.
Il appartenait au groupes de Banamusiga, un groupe lignager incorporé aux Beiankuku. Ce masque était un objet de "propriété collective" car le seul du genre dans une grande communauté rituelle, comprenant huit clans rituellement liés. Ce masque a été transmis sur plusieurs générations par descendance étroite, directe et agnatique. Ce masque constitue par ailleurs l'expression d'un privilège historique et un puissant symbole de cohésion sociale (puisqu'il devait obligatoirement être présent lors des initiations des huit communautés rituelles liées).
La plupart du temps, il était porté, non pas nécessairement devant le visage, mais sur la tempe ou au sommet de la tête, parfois simultanément avec d'autres masques et ce, dans des contextes très variés ; on l'exposait parfois sur une barrière, au milieu d'autres masques plus petits. Il ne représente pas un ancêtre ni un être surnaturel, mais transmet, dans divers contextes théâtraux, des valeurs (bonnes et mauvaises) liée à l'interprétation du code moral et philosophique lega.
Vieillesse du masque au rendez-vous avec sa belle patine et les cernes du bois visibles. Un masque à ne pas manquer.Une fois de plus, P. Vandenbergh nous émerveille par la variété des pièces qu'il a récoltées pendant sa vie de collectionneur. Son impressionnante collection composée de plusieurs centaines de pièces, dont certaines ont été exposées dans des foires d'art tribal, nous ont été confiées.
La majorité provient de RDC, pays où sont localisés de très nombreux groupes ethniques différents disposant tous de leur style respectif. La collection Vandenbergh représente donc non seulement un long travail de collecte, l'expression d'une affinité personnelle pour des formes et des usages, mais elle constitue aussi un témoignage physique et concret de ce qu'a offert le Congo en terme d'art tribal, de culture ancestrale et d'inspiration stylistique.
Provenance : collection privée P. Vandenbergh, Belgique