

Ce masque de Côte d'Ivoire se caractérise par un front en forme de demi-casque surmonté d'une représentation zoomorphe, vraisemblablement un phacochère. Sous le front épannelé, les traits du visage se répartissent de façon symétrique sur un fond en méplat. Les yeux sont de simples perforations. Deux cornes de buffles, sorte de moustache géante, se déroulent autour des joues vers l'arrière.
La patine usée témoignage de l'âge et de l'usage de la pièce. Les Bété de Côte d'Ivoire, subdivisés en près d'une centaine de sous-groupes, sont établis sur la rive gauche du fleuve Sassandra. On en retrouve également quelques individus au Libéria que l'on donnait initialement comme leur pays d'origine mais ce fait aujourd'hui contesté. Sans pouvoir centralisé, les Bété se regroupaient dans des villages relativement importants comportant plusieurs lignages, probablement par mesure de sécurité.
Chaque lignage avait un animal totem dont la viande était interdite. Le doyen jouissait d'un pouvoir moral et juridique, notamment pour l'attribution des terres. Les Bété qui attribuaient plus d'importance à la chasse qu'à l'agriculture, ne cultivaient que la quantité nécessaire à une économie de subsistance.
Fiche technique
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Ce masque de Côte d'Ivoire se caractérise par un front en forme de demi-casque surmonté d'une représentation zoomorphe, vraisemblablement un phacochère. Sous le front épannelé, les traits du visage se répartissent de façon symétrique sur un fond en méplat. Les yeux sont de simples perforations. Deux cornes de buffles, sorte de moustache géante, se déroulent autour des joues vers l'arrière.
La patine usée témoignage de l'âge et de l'usage de la pièce. Les Bété de Côte d'Ivoire, subdivisés en près d'une centaine de sous-groupes, sont établis sur la rive gauche du fleuve Sassandra. On en retrouve également quelques individus au Libéria que l'on donnait initialement comme leur pays d'origine mais ce fait aujourd'hui contesté. Sans pouvoir centralisé, les Bété se regroupaient dans des villages relativement importants comportant plusieurs lignages, probablement par mesure de sécurité.
Chaque lignage avait un animal totem dont la viande était interdite. Le doyen jouissait d'un pouvoir moral et juridique, notamment pour l'attribution des terres. Les Bété qui attribuaient plus d'importance à la chasse qu'à l'agriculture, ne cultivaient que la quantité nécessaire à une économie de subsistance.